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Pyotr Ilyich Tchaikovsky, Mexico City Philharmonic Orchestra
Symphonie N°6 en si mineur, op. 74 "Pathétique"

Album FR 1981 on Forlane label
Classical (Romantic)

SYMPHONIE N°6 EN SI MINEUR "PATHETIQUE" "Je la considère comme la meilleure de mes compositions parce que la plus sincère", c'est ce que déclarait Piotr Illitch Tchaïkovsky au sujet de sa sixième et dernière symphonie. Et si cette oeuvre est aujourd'hui universellement connue sous le nom de "Pathétique", elle doit ce surnom à Modeste, le frère du compositeur. Pathétique, cette partition l'est certainement par les intentions que l'on y sent, sous-jacentes, et qui avaient fait dire à son auteur qu'elle contenait "un programme qui restera une énigme pour tous". En tout cas, explicités ou non, les sentiments qui ont inspiré cette symphonie et se trouvent traduits dans la musique, sont, de toute évidence, profondément sincères et très personnels. Toute sa vie, Tchaïkovsky a été obsédé par le thème du destin, ce "Fatum" qu'il a donné pour titre à l'un de ses premiers poèmes symphoniques. Un destin aveugle et parfois absurde, auquel personne ne peut échapper. Un destin qui écrase les héros de ses opéras, ceux "d'Eugène Onéguine" ou de "la Dame de Pique", tout comme Tchaïkovsky se senti toujours écrasé lui-même. Et c'est peut-être ce pathétique de la condition humaine, de sa propre condition, que le musicien a voulu une fois encore, mieux encore, exprimer. Tristesse. angoisse, souffrance dominent tout au long de l'oeuvre. On les retrouvent jusque dans le charmant intermezzo du deuxième mouvement, aux échos si typiquement russes. Ils percent même dans le déchaînement de violence qui envahit le troisième mouvement. Pour le final de ses symphonies, Tchaïkovsky utilisait généralement des thèmes inspirés du folklore populaire, des rythmes de danses, une atmosphère de fête. Il est significatif qu'ici, à la gaieté et à l'entrain habituels, il ait décidé de substituer une sorte de longue et douloureuse complainte. Il qualifia d'ailleurs lui-même ce passage de "Requiem", titre que justifie pleinement l'ambiance oppressante et pénible qui s'en dégage. Irone du sort ou pressentiment ? A peine s'étaient éteintes les dernières notes de ce Requiem, lors de la création de la symphonie "Pathétique" qu'il dirigeait lui-même à Saint-Pétersbourg, le 28 octobre 1893, Tchaïkovsky ressentit les premières atteintes du choléra. Il devait mourir le 6 novembre. Odile Martin FERNANDO LOZANO Fernando Lozano qui est directeur artistique de l'orchestre Philharmonique de Mexico, fondé en 1978m a déjà donné de nombreux concerts avec cette formation dans les salles les plus importantes du Mexique, comme dans d'autres pays de l'Amérique Latine, les Iles des Caraïbes, l'Asie et plus récemment en Europe où l'orchestre et son chef furent chaleureusement acclamés par la critique musicale. Lozano fit ses débuts en 1962 comme chef de l'Orchestre du Conservatoire de Mexique, puis continua en 1965 ses études dans les centres musicaux les plus prestigieux d'Europe, soutenu par des bourses d'études attribuées par les gouvernements du Mexique, de la France, d'Italie et des Pays-Bas. Depuis 1974 Lozano poursuit une brillante carrière internationale en débutant dans l'Opéra d'Etat de Vienne et Memphis. Il fut à la tête également des principaux orchestres d'Allemagne, d'Autriche, d'Espagne, des Etats-Unis, Porto-Rico et de France. C'est en France également qu'il dirigea l'Orchestre de la Radio-Télévision et enregistra de nombreux concerts et disques pour l'ORTF, DECCA et FORLANE. ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE MEXICO L'Orchestre Philharmonique de Mexico fur créé en 1978 sur l'initiative de Madame Carmen Romano de López Portillo et sous les auspices du Ministère des Affaires Sociales, afin de propager la musique classique à l'ensemble de la population mexicaine, ceci en donnant des concerts à travers tout le pays ainsi qu'à l'étranger. L'Orchestre Philharmonique de Mexico qui donne chaque année 130 concerts, avec la participation des solistes et chefs d'orchestre de renommée mondiale fait aussi une large part à la musique contemporaine mexicaine. Sous la direction de son chef Fernando Lozano l'orchestre se fit entendre et acclamer par la critique musicale et des auditoires les plus exigeants dans les villes les plus importantes du Mexique, de l'Amérique du Sud, des Iles Caraïbes, d'Asie et d'Europe. SYMPHONY N°6 IN B MINOR "PATHETIQUE" "I consider it as my best composition because it is the most sincere." Peter llytch Tchaikovsky said this concerning his sixth and last symphony. If this work is universally famous today under the name of "Pathétique", it was given this appellation because of Modest, the composer's brother. This score is decidedly pathetic through the underlying intentions which can be felt in it and about which the composer said that it contained "a programme which will remain an enigma for everyone". In any case, whether they are clarified or not, the feelings which inspired this symphony and which are translated in the music, are quite obviously sincere and extremely personal. Throughout his life, Tchaikovsky was obsessed by the theme of destiny, this "Fatum" as he entitled one of his first symphonic poems. A blind and sometimes absurd destiny which nobody can avoid. A destiny which overburdens the heroes of his operas, those in "Eugene Onegin" or "The Queen of Spades", just as Tchaikovsky himself always felt overburdened. And it was perhaps this pathetic quality of the human condition, of his own condition, that the musician whisked to express once more and more profoundly. Sadness, fear and suffering are dominant throughout this work. They can even be felt in the charming intermezzo of the second movement with its typically Russian resonances. They even break through the outburst of violence which overwhelms the third movement. For the finale of his symphonies, Tchaikovsky usually employed themes inspired by popular folklore, dance rhythms and festive atmospheres. It is significant that in this instance he decided to replace the usual gayness and liveliness by a kind of long and painful lament. Moreover, te composer himself styled this section as a "Requiem", a title which fully justifies the oppressing and painful ambience which it expresses. An irony of fate or a presentiment? Hardly had the last notes of this Requiem died away, during the first performance of this "Pathétique" Symphony which he conducted himself in St. Petersburg, the 28th. October 1893, when Tchaikovsky felt the first symptoms of cholera. He died on the 6th. November. Odile Martin, Translated by David Giles FERNANDO LOZANO Fernando Lozano is the artistic director of the Mexico City Philharmonic Orchestra which was founded in 1978. It has played under his direction in the main halls of Mexico, South America, the Caribbean, Asia and, more recently, in Europe where it was warmly received by the critics and the demanding European audiences. The performances of both orchestra and conductor were given the most lavish praise. Lozano made his debut in 1962 directing the Conservatory of Mexico Orchestra. In 1965, he studied in the most prestigious musical centers of Europe under scholarships from the governments of Mexico, France, Italy and the Netherlands. Since 1974, Lozano has had a brilliant international carrer, with debuts in the State Opera of Vienna, the Memphis Opera, and in Puerto Rico, Spain, and Paris. In te symphonic field, he has directed the leading orchestras of Poland, Spain, Austria, Germany, Puerto Rico, the United States, and France. Also in France, he conducted the French Radio and Television Orchestra and recorded various concerts and discs for ORTF, DECCA and FORLANE. THE MEXICO PHILHARMONIC ORCHESTRA The Mexico City Philharmonic Orchestra was founded in 1978 by Mrs Carmen Romano de López Portillo and sponsored by the National Fund of Social Activities and the Government of the Federal District. One of this orchestra's objectives is to bring good music to the broad masses of the population both at home and on tour abroad. Under the direction of its regular conductor Fernando Lozano the orchestra plays 130 concerts a year in the main halls of Mexico, South America, The Caribbean, Asia and more recently in Europe where it was warmly received by the critics and the demanding European audiences. Outstanding Mexican and foreign guest conductors and soloists have performed with the Philharmonic in its two years of existence. A large part is also given to the Mexican contemporary music.

Musicians

	Pyotr Ilyich Tchaikovsky , 1840-1893 RU album by
	Mexico City Philharmonic Orchestra , orchestrated by, album by

Producers

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